Transfert de technologie

La révolution de l’intelligence artificielle (IA) a bouleversé de nombreux secteurs en un temps record. Aujourd’hui, les entreprises peuvent s’appuyer sur des découvertes issues de la recherche publique pour intégrer des technologies avancées, propulser leur croissance, et stimuler leur compétitivité. Cet article explore comment les collaborations avec la recherche publique en IA permettent aux entreprises d’innover.

Dans un monde où l’innovation devient un levier stratégique pour rester compétitif, les entreprises cherchent de nouvelles façons d’innover plus vite, plus efficacement et avec un impact plus grand. L’open innovation, c’est-à-dire l’innovation ouverte, est l’une des stratégies les plus prometteuses pour y parvenir. Cette approche invite les entreprises à sortir de leur cadre traditionnel et à collaborer avec des acteurs extérieurs, notamment la recherche publique. Voici pourquoi ce modèle peut révolutionner la manière dont vous développez vos produits, services et technologies.

La Recherche et Développement d’une entreprise poursuit divers objectifs propres à sa stratégie générale. On citera par exemple la rupture technologique, le renouvellement de gammes de produits, l’amélioration des processus de production, etc. Il est cependant un objectif commun à toutes les entreprises qui investissent en R&D : assurer un niveau de ROI optimum. Grâce aux ressources de la recherche publique on vous montre comment capitaliser sur l’existant pour tenter de limiter les couts et les risques car « rien ne sert de réinventer la roue si les plans se trouvent déjà dans un labo de recherche publique ».

Pourquoi innover ? Il pourrait s’agir d’une question philosophique posée aux terminales lors du bac mais dans le cadre de l’entreprise point de philosophie. Il ne faut pas être immobile, il faut être adaptatif, il faut être agile, telles sont les obligations qui permettent de séduire toujours plus de clients et de les fidéliser. Innover est alors un excellent moyen de parvenir à ses fins. L’innovation peut entrer dans toutes les stratégies mises en place par l’entreprise, qu’elles soient défensives ou offensives. Se pose alors la question du comment innover.

On appelle recherche publique, la recherche financée par l’état français. C’est celle d’acteurs notoires comme le CNRS, le CNES, l’Institut Pasteur ou encore Sorbonne Université mais pas seulement. Il existe des centaines d’établissements publics de recherche représentant pas moins de 110 000 chercheurs (1). Cela représente un potentiel de résultats de recherche qui peuvent intéresser les entreprises. Mais quelles formes prend la recherche publique et comment peut-elle être utile aux objectifs de votre société qu’elle soit un grand groupe, une ETI, une PME ou une startup ? On vous donne quelques éléments de réponses en opposant deux sœurs ? à priori ennemies, j’ai nommé la recherche fondamentale et la recherche appliquée.

Une publicité avec un scientifique reconnu pour une marque de yaourt ? Le nom d’un institut de recherche sur le packaging d’une crème antirides ? En complément de son premier objectif qui est l’apport technologique de pointe, la recherche publique peut aussi être un élément marketing qui participe à l’image de marque des entreprises. La perception de la marque est un enjeu crucial. Convaincre les consommateurs de la qualité et du sérieux de leurs produits permet aux entreprises d’acquérir un élément clé qui jouera un rôle décisif dans leur développement : la confiance de leurs clients. Cette confiance n’est pas toujours facile à acquérir, associer son image à celle de la recherche publique peut être un élément très convaincant aux yeux des utilisateurs.

C’est alors que la forêt amazonienne est en proie à de violents incendies depuis 3 semaines que s’est ouvert le G7 à Biarritz samedi. Il y a donc fort à parier que le changement climatique a été au centre des débats. Chez Getinlabs, on ne se laisse pas abattre et on propose au groupe des 7 de trouver des solutions dans la recherche publique française. On met donc un coup de projecteur sur 3 technologies en faveur de l’environnement, toutes issues de la recherche publique et propulsée par la valorisation !

Qu’elle porte le numéro IV ou qu’elle autorise des espions « to kill », une licence c’est un droit de faire. Pourquoi un établissement de recherche parle-t-il donc de licence avec le monde industriel ? Ou plutôt, pourquoi une entreprise devrait-elle acquérir une licence auprès d’un laboratoire de recherche public (en fait auprès de ses tutelles, université ou organisme, qui ont seules le pouvoir d’agir juridiquement).

La maturité technologique désigne le degré d’achèvement d’une technologie en vue de sa mise à disposition sur le marché. Ce n’est ni de son utilité ni de son utilisabilité dont il s’agit ici : le point de vue est technique, mesurant si la technologie est opérationnelle, capable de rendre les services et la qualité de services attendus en conditions réelles de fonctionnement. C’est finalement la satisfaction du cahier des charges de la technologie dont il s’agit. Cette question de maturité concerne tout nouvel artefact technique, qu’il soit issu de laboratoires de recherche ou d’entreprises : elle concerne même plus généralement toute innovation.

Détecter des inventions dans les laboratoires de recherche publique en passant par les valorisateurs est un moyen d’innover utilisé par beaucoup d’entreprise. Et si vous faisiez en sorte que ce soit les valorisateurs qui pensent à vous ?